Luttons contre l’épuisement professionnel en entreprise
Le terme épuisement professionnel, connu aussi sous le nom de burnout est la hantise de tous les employeurs. D’ailleurs, l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé) a une définition bien précise de ce syndrome. En effet, selon l’OMS, il s’agirait d’un sentiment de fatigue, d’un état émotionnel dans le quel le salarié à l’impression de n’aboutir à rien au travail. Le salarié éprouve la sensation d’être dans l’incapacité d’atteindre ses objectifs à son poste. Bref, en réalité l’épuisement professionnel résulte d’un état psychique engendré à cause d’un stress intense au travail. Il est important pour un employeur d’identifier tous les facteurs qui peuvent causer cet état afin de l’éviter à tout prix.
Les différents facteurs qui entraînent l’épuisement professionnel
Il serait inconscient de négliger un tel risque car il est nuisible pour la santé de tous les collaborateurs. La priorité pour une entreprise est d’identifier tous les facteurs qui causent cet état psychique. Parmi eux, on y compte :
- La surcharge de travail : Difficile de s’y retrouver et de voir le bout des choses quand on croule sous de nombreuses tâches à finir rapidement;
- Une absence de reconnaissance : Comment un salarié peut-il évoluer et atteindre les objectifs fixés s’il n’est pas reconnu pour ce qu’il a déjà réalisé;
- Une mauvaise organisation : La multiplication de changements causée par une organisation mal pensée soumet le salarié au stress;
- Une mauvaise cohésion d’équipe : De mauvaises relations dans une équipe peuvent nuire à la bonne ambiance et causer un stress;
- Des horaires contraignants : Il s’agit d’un des facteurs qui engendre un état de fatigue intense lorsqu’ils ne sont pas adaptés;
- Travailler dans une société en crise : La crise est synonyme d’incertitudes et soulève des doutes dans l’esprit des collaborateurs;
- Trop d’exigences : Le fait de fournir un travail qui ne correspond pas aux compétences d’un collaborateur
Les différents symptômes
Alors, il existe plusieurs types de symptômes permettant d’identifier un salarié se trouvant dans cet état. En effet, parmi eux on distingue les symptômes dits physiques et les symptômes dits psychiques. Par ailleurs, il est important de les connaître pour éviter au maximum que les salariés qui se trouvent dans cet état restent seuls. Ainsi, on trouve :
- La volonté de s’isoler
- Le sentiment d’être incompétent
- Des difficultés pour se concentrer, pour réfléchir
- Un manque de motivation accrue pour le travail
- Frustrations et voire même des confusions
- De nombreuses inquiétudes et de l’anxiété
- Une diminution de confiance en soi
- Une baise d’énergies
- Des douleurs musculaires, des maux de tête
- De nombreux troubles alimentaires
- Des insomnies
- Une grande fatigue
Par conséquent, il est important pour une entreprise de mettre en place des actions de prévention pour favoriser le bien-être des collaborateurs. En plus, un plan de prévention permet aux collaborateurs de savoir quoi faire dans une telle situation.
Comment éviter cela ?
Dans un premier temps, pour éviter qu’un salarié tombe dans cet état émotionnel déprimant, il convient de bien connaître ses limites. En effet, il est nécessaire de savoir quelles sont les capacités et les compétences exactes d’un salarié pour lui soumettre un travail adapté. Ainsi, cela permet de fixer des limites à ne pas dépasser aussi bien pour le manager que pour le collaborateur. Et donc le salarié n’aura pas la sensation de ne pas parvenir à atteindre les objectifs fixés.
Dans un second temps, il est important d’encourager les collaborateurs à lever le pied et ce quelque soit la situation de l’entreprise. Il faut penser au bien-être des salariés car c’est un véritable booster de productivité. Ainsi, il convient de les inciter à se détendre par la pratique d’une activité sportive sur le lieu du travail, ou par des activités relaxantes. L’organisation de journées dans un cadre informel contribue à faire les collaborateurs décrocher et prendre soin d’eux.
Pour finir, il faut être à l’écoute de tous les collaborateurs pour savoir si le travail ne devient pas pesant. À trop donner de tâches à effectuer, ce dernier peut crouler de fatigues.